Le génocide de Khodjaly, un des crimes les plus atroces de l’histoire humaine
Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, la ville azerbaïdjanaise de Khodjaly a été attaquée par les troupes armées arméniennes, soutenues par le 366e régiment motorisé de l’armée russe. Dans cette nuit, les troupes arméniennes ont assassiné avec une cruauté extrême 613 civils dont 63 enfants, 106 femmes, 70 personnes âgées. 8 familles ont été exterminées, 25 enfants ont perdu leurs deux parents et 130 enfants ont perdu l'un de leurs parents, 487 personnes ont été gravement blessées, 1275 personnes ont été prises en otage. Ont été massacrés également les habitants essayant de fuir la ville. Cette nuit d’hiver étant particulièrement glaciale, plusieurs personnes essayant de fuir par les forêts et les montagnes ont été retrouvées gelées.
Le génocide de Khodjaly fait partie de la politique d’agression menée par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan depuis 1988, accompagnée d’une violation brutale des normes et des principes du droit international, des droits de l’homme et des libertés fondamentales. A l’issue de cette agression, la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabakh et 7 autres régions azerbaïdjanaises adjacentes, soit 20% du territoire de la République d’Azerbaïdjan, se trouvent sous l’occupation arménienne ; un million d’Azerbaïdjanais ont été chassés de leurs terres natales en Arménie et du Haut-Karabakh et des régions adjacentes. Ce génocide est devenu un nouvel exemple de la politique de nettoyage ethnique exercée par des nationalistes arméniens et de leurs tuteurs contre le peuple azerbaïdjanais.
Les atrocités de ce crime ont été documentées et attestées par de nombreux témoins étrangers, y compris des journalistes des organes de presse étrangers internationalement connus tels que "Le Monde" (France), "The Times" (Royaume-Uni), "The Financial Times " (Royaume-Uni), "Valeurs actuelles" (France), "Izvestiya" (Russie) et plusieurs autres.
Ce crime est un génocide du point de vue du droit international.
Selon le droit international, le génocide est l’un des crimes les plus graves et ses bases juridiques sont reflétées dans de nombreux documents. La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 11 décembre 1946 stipule que le génocide insulte la dignité humaine en violant le droit à la vie des groupes de gens et prive l’humanité des valeurs matérielles et spirituelles. Ces actes sont absolument en contradiction avec l'esprit et les fins des Nations Unies, ainsi qu’avec les valeurs universelles.
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a été la première institution internationale à reconnaître l’Arménie comme pays agresseur et la tragédie de Khodjaly comme génocide.
Des organismes législatifs de nombreux Etats américains dont la Californie, le Massachusetts, le Texas, le New Jersey, la Maine, le Nouveau-Mexique, l’Arkansas, la Géorgie, l’Oklahoma, la Tennessee, la Pennsylvanie, le Connecticut, la Floride, le Mississippi, l’Idaho, le Kentucky et la Virginie-Occidentale ont adopté des résolutions sur le génocide de Khodjaly.
Les parlements du Canada, du Mexique, de la Colombie, du Pérou, du Pakistan, de la Bosnie-Herzégovine, de la Roumanie, de la République tchèque, du Soudan, de la Jordanie et du Honduras ont reconnu la tragédie de Khodjaly en tant que génocide.
La campagne internationale de sensibilisation «Justice pour Khodjaly !», lancée à l’initiative de Leyla Aliyeva, coordinatrice générale du Dialogue interculturel du Forum de la Jeunesse de la Conférence Islamique pour le Dialogue et la Coopération, et mise en œuvre dans plus de 40 pays du monde, a pour but d’informer la communauté internationale sur cet événement sanglant.